Premier sacrifice de l’Aïd en Mauritanie

Premier Aid en Mauritanie, mes impressions :

Déjà leurs moutons sont blancs comme neige, alors que la plupart des habitants du pays sont très foncés de peau, preuve que le racisme est une aberration.

Ensuite les prix sont très abordables : j’ai acheté une assez grosse bête de plus d’un an à 200 €. J’aurais payé 700 € l’année dernière au Maroc la même bête.

Alors il y a plusieurs raisons qui expliquent cette différence de prix – comme la mauvaise gestion de la période de sécheresse par gouvernement Akhanouch et aussi la grande différence du nombre de la population (4 million en Mauritanie contre 40 million au Maroc) mais ce qui a retenu mon attention et que j’ai trouvé vraiment différent dans la mentalité, c’est que les mauritaniens n’accordent pas une importance démesurée au sacrifice contrairement au Maroc.

J’ai remarqué que beaucoup de mauritaniens n’avaient aucun problème à ne pas sacrifier de bête s’il n’avait pas les moyens. Alors que le Marocain est capable de s’endetter pour acheter le mouton de l’Aïd.

Ce qui appuie encore plus ce constat, c’est que le jour ou plutôt les jours de l’Aïd l’activité dans les villes reprend normalement alors qu’au Maroc tout s’arrête au point que parfois on a du mal à trouver du pain et cela peut durer plusieurs jours.

Donc la conclusion c’est qu’au-delà des problèmes de gestion et de politique gouvernementale agricole qui ont empêché les marocains de célébrer l’Aïd cette année, il y a aussi un problème de mentalité à changer chez mes compatriotes. Chez beaucoup, l’Aïd est devenue une tradition plus qu’une adoration, ce qui nécessite de renouveler les intentions.

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