Voici les points détaillés du nouveau code de la famille remis en question par la ligue des savants du Maghreb (traduction) :
1- Le contrat de mariage ne peut être conclu qu’avec le témoignage de deux témoins musulmans, et l’abandon de cette condition après qu’ils aient enlevé précédemment le tuteur dans le mariage fait de ce mariage une violation des piliers du mariage en Islam. Le mariage ne sera pas valide même s’il est délivré par les tribunaux et enregistré dans les documents. Le contrat légal n’a lieu que conformément à ce qui est approuvé par la loi islamique.
2- La tutelle est un droit du père sur ses enfants après et avant le divorce, et la donner intégralement à la mère qui a la garde est injuste envers le mari et le prive d’un de ses droits établis. Nous ne connaissons aucun désaccord entre musulmans à ce sujet.
3- Les dettes de la femme sont distinctes de celles du mari, et il n’est pas permis à l’un des époux de supporter les dettes de l’autre à moins qu’il n’y consente. Forcer l’un des époux à payer la dette de l’autre et la retirer de l’héritage est contraire au consensus des musulmans, et constitue une grande injustice envers les héritiers, dont le premier est la mère de l’épouse, qui est également une femme.
4- Considérer le travail domestique de l’épouse comme une contribution au développement du patrimoine du mari afin de partager ses biens en cas de divorce, est une opinion laïque occidentale qu’aucun juriste n’a affirmée et qui est contraire aux règles de du mariage dans l’Islam.
5- Empêcher le domicile conjugal d’entrer dans l’héritage est une violation flagrante du Coran, et est déduit sans droit de la richesse des héritiers, et est injuste envers la mère du mari et le reste de ses héritiers qui seront privés de leur droit à cette maison, même si sa mère en a peut-être plus besoin que sa femme, et c’est une violation des règles d’héritage qui sont considérées des règles importantes dans la religion.
Extrait du communiqué de la ligue des savants musulmans : source ici
D’autres points également critiqués par les savants et la société civile n’ont pas étés cités dans ce communiqué.